Manitou - Graham Masterton

Deuxième livre des vacances, aussi offert pour mon anniversaire, il s'agit en fait de l'intégrale de la trilogie de Graham Masterton avec plusieurs romans regroupés. Le roman Manitou, en deux versions (la fin originale et une fin alternative), est le premier roman publié par Masterton et il était inspiré par l'arrivée inattendue de son premier fils. Peu de temps après sa parution, un réalisateur de films le remarqua, l'acheta, fit immédiatement une offre pour les droits cinématographiques et tourna le film en un temps record.

Manitou

Ce premier roman raconte l'histoire d'un homme-médecine indien, Misquamacus, agé de 300 ans qui, voyant les pertes subies par les indiens lors de la prise de Manhattan par les hommes blancs, s'est donné la mort, immolé par le feu, pour pouvoir renaître et se venger. Par delà le temps, il choisit une certaine Karen Tandy comme matrice et apparait sous la forme d'une excroissance au niveau de sa nuque, qui ressemble à une petite tumeur au départ. Inquière, Karen s'adresse à un devin, diseur de bonne aventure, bonimenteur, globalement un charlatan, nommé Harry Erskine, pour lui demander de l'aide pour comprendre ce qui lui arrive.

Au fur et à mesure de la croissance de la tumeur, qui renferme en fait un fœtus en croissance, Karen tombe dans le coma, son corps servant à nourrir la croissance du guérisseur sur le point de renaître. De cette excroissance monstrueuse finit par sortir un homme d'âge adulte mais gravement handicapé d'un point de vue physique, à cause de tous les rayons X utilisés par les médecines sur le fœtus pour essayer de comprendre...

Pour vaincre Misquamacus, Harry fait appel à un homme-médecine nommé Singing Rock pour combattre la magie indienne de Misquamacus. Ce dernier a l'intention de détruire l'homme blanc et tout ce qu'il a construit pour redonner Manhattan aux indiens, en faisant le plus grand nombre de morts possible.

Dans les deux versions, Misquamacus est vaincu et renvoyé vers le monde des esprits. Dans les deux versions, c'est la "magie" de l'homme blanc qui le remporte et pas la magie indienne de Singing Rock qui est trop peu puissant pour vaincre Misquamacus.

J'ai bien aimé l'idée de vengeance des indiens et les récits pleins de la culture et des esprits de la mythologie indienne.

Ma note : 9 / 10 - totalement captivant bien que violent !