Ce petit roman raconte l'histoire de Maxime qui découvre tout petit qu'il n'est pas tout à fait comme les autres garçons. Sa mère l'aide à accepter sa différence mais un drame familial fait qu'il est placé en foyer, loin de son grand frère et de sa petite sœur pendant que sa mère est en prison. Il rencontre son amour au foyer mais en est séparé lorsqu'il est placé en famille d'accueil... Un récit simple mais parfois bouleversant et plein d'optimisme.

Un extrait :
"- Dis, maman, je peux te poser une question ?
- Bien sûr, mon chéri, je t'écoute.
- Voila, aujourd'hui, à l'école, il y a un garçon qui a traité Antoine et Damien de pédés. Tu sais ce que ça veut dire, toi ? Parce que, moi, je ne sais pas.
Elle reste interdite un bref instant. J'imagine qu'elle ne sait pas trop ce qu'elle doit me répondre.
- Tu sais, Maxime, il y a des gens stupides partout. Celui qui te l'a dit ne sait même pas ce qu'il raconte. J'en mettrais ma main à couper.
- Oui, mais tu ne me dis pas ce que c'est, un pédé.
- Un pédé, c'est un garçon qui aime un autre garçon.
Je suis déçu qu'elle me donne la même réponse que David. Je m'attendais à mieux, à plus de précisions.
- Oui, mais c'est bien ou mal ?
J'ai sept ans ; pour moi, il n'y a que deux catégories de choses : le bien et le mal. Toutes les nuances qui font le monde, je ne les connais pas encore. Et la réponse que je redoutais arrive :
- Ce n'est ni l'un ni l'autre. C'est ainsi et il ne faut pas juger."

Ma note : 6 / 10 - un petit roman sympathique même s'il n'est pas d'une grande envergure.

Andersen est un informaticien passionné par les chiroptères, mammifères volants plus connus sous le nom de chauves-souris qui est une appellation qui regroupe de très nombreuses espèces. Il est plus particulièrement passionné par la pipistrelle qui est insectivore, ne pèse que quelques dizaines de grammes et qui peut s'observer en milieu urbain. Elles font partie des espèces protégées.

Andersen enquête pour comprendre pourquoi elles s'attaquent à l'homme avant de mourir mystérieusement. En parallèle, il est chargé par son employeur, Naturalis, de découvrir les origines de piratages du site web du groupe, fleuron de l'industrie chimique.

Le récit se déroule en parallèle dans le Berlin est des année soixante et le Paris d'aujourd'hui (2006), un chapitre sur deux.

Ma note : 6 / 10 -  un bon thriller mais je n'apprécie pas particulièrement le récit divisé dans le temps...

Ce roman raconte l'envahissement de la terre par des symbiotes extraterrestres qui ont besoin d'intégrer des corps pour survivre. Dans la plupart des cas, l'esprit de l'humain occupé disparait mais pas systématiquement et Mélanie refuse de laisser sa place à l'être que essaie de la posséder.

Les âmes extraterrestres sont en hibernation quand elles ne sont pas en insertion dans un corps. Elles ont habités des corps de nature variées au travers de l'univers. L'âme de Mélanie a été Fleur, Ours, Araignée, Herbe-qui-voit, Chauve-Souris sur le Monde des Chants, et même Dragon ; sur plus de sept planètes différentes puisqu'elle a commencé sur Origine !

Un extrait :

"Nous ne sommes pas des profiteurs. Tout ce que nous prenons, nous le bonifions : les mondes avec nous sont en paix, en harmonie, embellis. Les humains étaient des brutes. Durant les quelques millénaires de leur règne, ils ont mis au point une profusion écœurante de modes de torture ; je n'avais pas été capable de lire jusqu'au bout des rapports officiels pourtant cliniques et sans pathos. Les guerres avaient ravagé quasiment tous les continents. Ceux qui vivaient dans les nations en paix détournaient pudiquement la tête pour ne pas voir la misère par-delà leurs frontières. Il n'y avait pas d'équité dans la distribution des biens et des richesses. L'avidité humain avait mis en péril tout l'écosystème de la planète. La violence et le meurtre faisaient partie de la vie quotidienne. Plus inconcevable encore, leurs enfants - la nouvelle génération que les miens vénéraient pour leur potentiel immaculé - pouvaient être victimes de sévices, perpétrés parfois par leurs propre géniteurs. Depuis notre arrivée, la différence étaient criante. Tout le monde doit admettre que la Terre se porte mieux, grâce à nous."

Mais les humains se rebellent...

Ma note : 9 / 10 - captivant et prenant, je n'ai pas pu le poser. Une bonne lecture de vacances !

Et d'autres ont aussi aimé, comme Marie, Lily, Emeline...

Deuxième livre des vacances, aussi offert pour mon anniversaire, il s'agit en fait de l'intégrale de la trilogie de Graham Masterton avec plusieurs romans regroupés. Le roman Manitou, en deux versions (la fin originale et une fin alternative), est le premier roman publié par Masterton et il était inspiré par l'arrivée inattendue de son premier fils. Peu de temps après sa parution, un réalisateur de films le remarqua, l'acheta, fit immédiatement une offre pour les droits cinématographiques et tourna le film en un temps record.

Manitou

Ce premier roman raconte l'histoire d'un homme-médecine indien, Misquamacus, agé de 300 ans qui, voyant les pertes subies par les indiens lors de la prise de Manhattan par les hommes blancs, s'est donné la mort, immolé par le feu, pour pouvoir renaître et se venger. Par delà le temps, il choisit une certaine Karen Tandy comme matrice et apparait sous la forme d'une excroissance au niveau de sa nuque, qui ressemble à une petite tumeur au départ. Inquière, Karen s'adresse à un devin, diseur de bonne aventure, bonimenteur, globalement un charlatan, nommé Harry Erskine, pour lui demander de l'aide pour comprendre ce qui lui arrive.

Au fur et à mesure de la croissance de la tumeur, qui renferme en fait un fœtus en croissance, Karen tombe dans le coma, son corps servant à nourrir la croissance du guérisseur sur le point de renaître. De cette excroissance monstrueuse finit par sortir un homme d'âge adulte mais gravement handicapé d'un point de vue physique, à cause de tous les rayons X utilisés par les médecines sur le fœtus pour essayer de comprendre...

Pour vaincre Misquamacus, Harry fait appel à un homme-médecine nommé Singing Rock pour combattre la magie indienne de Misquamacus. Ce dernier a l'intention de détruire l'homme blanc et tout ce qu'il a construit pour redonner Manhattan aux indiens, en faisant le plus grand nombre de morts possible.

Dans les deux versions, Misquamacus est vaincu et renvoyé vers le monde des esprits. Dans les deux versions, c'est la "magie" de l'homme blanc qui le remporte et pas la magie indienne de Singing Rock qui est trop peu puissant pour vaincre Misquamacus.

J'ai bien aimé l'idée de vengeance des indiens et les récits pleins de la culture et des esprits de la mythologie indienne.

Ma note : 9 / 10 - totalement captivant bien que violent !

Premier roman des vacances, offert pour mon anniversaire, l'intrigue de Pirates se situe en 1665 à la Jamaïque. Histoire de piraterie partant de Port Royal, ce roman relate la prise de l'île de Matanceros, réputée imprenable, pour prendre un navire chargé d'or. Le capitaine Edward Hunter s'empare du galion avec une équipe composée d'une femme pirate, d'un ancien esclave, d'un expert en explosifs et d'un barreur.

Un extrait :

"Les corsaires étaient des durs à cuire ; ils considéraient la piqûre d'un scorpion, d'une veuve noire ou d'un mocassin d'eau comme un simple désagrément. Ils trouvaient même très amusant de laisser tomber un scorpion dans la botte d'un compagnon. Mais il y avait deux créatures venimeuses avec lesquelles ils ne plaisantaient pas : le fer-de-lance et le petit serpent corail, le pire de tous. Personne n'avait jamais survécu à sa timide morsure. Hunter imaginait la terreur de Lazue tandis qu'elle attendait le léger pincement sur sa jambe qui lui serait fatal. Ils savaient tous ce qui suivrait : d'abord une suée, puis des tremblements et une paralysie progressive qui s'étendraient au corps entier. Sa mort surviendrait avant le coucher du soleil.
- Où est-il ?
- Haut, très haut, murmura-t-elle d'une voix si faible qu'il eut du mal à saisir ses paroles.
Il vit le tissu onduler au niveau de l'entrejambe.
- Oh, mon dieu ! gémit Lazue.
Hunter entendit alors un petit chuintement, à peine un pépiement. Il se retourna et vit Don Diego et le Maure qui revenaient, un large sourire au lèvres. Le Maure tenait entre ses mains un minuscule oisillon qui battait des ailes en gazouillant.
- Vite, de la ficelle ! dit le Juif.
Hunter en sortit un bout de sa poche. Le Juif attacha une extrémité autour des pattes de l'oiseau et l'autre à un bâton qu'il ficha dans la terre, au bas du pantalon de Lazue. Affolé, le volatile se mit à voleter en pépiant de plus belle.
Ils attendirent.
- Tu sens quelque chose ? demanda Hunter.
- Rien, répondit Lazue.
Soudain elle écarquilla les yeux.
- Il s'enroule.
Ils virent un léger mouvement sous le tissu, puis plus rien.
- Il redescend, murmura Lazue.
Ils attendirent encore. Subitement, l'oisillon paniqua en lançant des cris perçants. Il avait senti le serpent."

Ma note : 9 / 10 - une aventure prenante dans un style facile à lire.

A la suite de la lecture du roman Born to Run, et pour avancer dans ma transition vers la course à pied en chaussures minimalistes, je me suis procuré Barefoot Running - How to run light and free by getting in touch with the earth, ou comment courir léger et libre en connectant avec la terre. Ce livre, écrit par Michael Sandler, avec une salutation spéciale de Barefoot Ted, explique pourquoi courir pied nus et comment procéder pour réussir la transition sans blessure - particulièrement du à nos pieds atrophiés par une utilisation systématique de chaussures.

Beaucoup de ce que nous avons appris de nos coachs au collège, de nos partenaires de course, de vendeurs de chaussures... au fil des ans ne sont peut être pas vraies. Il faut être prêt à repartir d'un tableau blanc et admettre que nous ne savons pas tout sur la course à pied. Courir pied nus, c'est courir sans fierté mal placée. Il faut une bonne dose d'humilité pour apprendre une nouvelle façon de courir, plus douce pour le corps, qui permet d'être plus léger, plus rapide, et plus connecté avec notre corps, la terre et les autres autour de nous.

Toute une philosophie à mettre en pratique en courant léger, libre, sans iPod et avec un grand sourire !

Ma note : 8 / 10 - une référence avec beaucoup d'explications et de détails techniques.

Dans la saga de l'épée de Vérité, Le Fantôme du Souvenir est le dixième tome. Ce tome relate les effets progressivement dévastateurs du sort de la Chaîne des Flammes lancé contre Kahlan. Le sort empêche quiconque de se souvenir de l'existence de Kahlen et tous l'oublient dès qu'ils ont posé les yeux sur elle. Seul Richard se souvient de l'existence de sa femme, qui ne se souvient plus elle même ni de son nom ni de son passé. Malgré tout, quelques "aberrations" dans le déroulement du sort font que de temps en temps une personne voit, et se souvient d'avoir vu, Kahlan. Les sœurs de l'obscurité dont elle est prisonnière se débarrassent rapidement de ces gêneurs, sans toutefois comprendre comment ils peuvent exister. Pendant ce temps, Richard cherche désespérément à comprendre comment annuler les effets du sort qui est en train de détruire la magie et tous les êtres magiques...

Ma note : 8 / 10 - l'histoire est toujours aussi prenante, mais les rebondissements incessants d'un tome au suivant ne laissent pas présager de la fin...

Coureur régulier et commençant à avoir des douleurs au niveau de certaines articulations, dont les genoux, malgré des chaussures de course de très bonne qualité et régulièrement renouvellées, j'ai acheté ce livre (en anglais) après avoir commencé à m'instruire sur la biomécanique naturelle de la course à pied et à m'entrainer et me ré-éduquer pour passer d'une foulée avec atterrissage sur le talon à une foulée avec atterrissage sur le milieu du pied. J'ai aussi commencé à basculer vers la course à pied en chaussures minimalistes.

Born to Run, écrit par Christopher McDougall, raconte l'histoire d'une course à pied entre super athlètes et membres de la tribu des Tarahumara, dont le vrai nom est Rarámuri - the Running People. Le récit est très prenant avec la montée du suspense au fil de la construction du récit mêlant histoire, anthropologie, personnalités, et science de la course à pied. L'ensemble est très documenté mais reste d'une lecture très facile.

Au travers de ce livre, j'ai découvert le monde de la course à pied et des marathons ainsi que des courses de type ultra-marathon, dont je n'avais aucune connaissance, telles que Leadville 100, BadWater, White River 50, The North Face 100... Mais, par dessus tout, ce récit m'a donné envie de courir ! et m'a conforté dans le fait que je vais dans la bonne direction même s'il me reste de l'entrainement avant de pouvoir courir naturellement et correctement tel que la création et l'évolution nous ont façonnés. Des coureurs de plus en plus nombreux, dont des ultra-marathoniens, abandonnent les chaussures ultra-sophistiquées en faveur de chaussures plus minimalistes et permettant de courir naturellement.

Les protagonistes

Le récit culmine et se termine par un marathon dans la Sierra Madre (Copper Canyon Ultra Marathon) dont les protagonistes sont :

• Christopher McDougall, dit oso - ours, l'auteur du livre
• Eric Orton, dit el Gavilán - le faucon, l'entraineur
• Luis Escobar, dit el Coyote - le coyote, le photographe de la course
• Billy Barnett, dit el Lobo Joven - le jeune loup
• Jenn Shelton, dit la Brujita Bonita - la belle petite sorcière
• Scott Jurek, dit el Venado - le cerf
• "Barefoot" Ted McDonald, dit el Mono - le singe
• Micah True, dit Caballo Blanco - cheval blanc (Running Times Magazine), l'organisateur de la course

et les coureurs Tarahumara : Arnulfo Quimare, Manuel Luna, Silvino, Sebastiano et Herbolisto.

La douloureuse vérité

Malgré tout le marketing sur le contraire, les fabricants n'ont jamais inventé une chaussure qui réduise le risque de blessure. Bill Bowerman, co-fondateur de Nike, ne courait pas beaucoup et n'a commencé qu'à 50 ans, après avoir passé du temps en Nouvelle Zélande avec Arthur Lydiard. Bill Bowerman est revenu converti et a écrit en 1966 un livre qui introduisait le Jogging.

Entre l'écriture et le coaching, Bowerman a inventé l'idée de placer un bloc de caoutchouc sous le talon. Il nomma les premières chaussures de Nike les Cortez - d'après le conquistador qui pilla le Nouveau Monde pour de l'or et déclencha une épidémie de variole dévastatrice. Cette ironie est bien relevée par ses détracteurs. En fait, il a créé un marché pour un produit et ensuite le produit lui-même.

Vérité n°1 : les meilleures chaussures sont les pires
Vérité n°2 : les pieds aiment sentir le sol
Vérité n°3 : les humains sont conçus pour courir sans chaussures

Voir l'article The painful truth about trainers.

Un extrait :

"Eventually, even Bowerman was stricken by doubt. As Nike steamrolled along, churning out a bewildering variety of shoes and changing models every year for no reason besides having something else to sell, Bowerman felt his original mission of making an honest shoe had been eroded by a new ideology, which he summed up in two words: "Make money." Nike, he griped in a letter to a colleague, was "distributing a lot of crap." Even to one of Nike's founding partners, it seemed, the words of the social critic Eric Hoffer were ringing true: "Every great cause bagins as a movement, becomes a business, and turns into racket."
Bowerman had died by the time the barefoot uprising was taking hold in 2002, si Nike went back to Bowerman's old mentor to see if this shoeless stuff really had merit. "Of course!" Arthur Lydiard reportedly snorted. "You support an area, it gets weaker. Use it extensively, it gets stronger... Run barefoot and you don't have all those troubles.
"Shoes that let your foot function like you're barefoot - they're the shoes for me," Lydiard concluded."

D'ailleurs, Nike s'est lancé dans une campagne marketing intitulée "Run barefoot"... avec la gamme de chaussures Nike Free.

Notre biomécanique

Le corps humain n’a pas évolué naturellement pour un atterrissage avec force sur le talon, surtout en courant. Par contre, pendant 2 millions d'années, Homo erectus a foulé la terre en marchant et en courant sans chaussures particulières, au mieux à peine plus évoluées que des sandales. L'invention par Bowerman date de 1970, c'est-à-dire il y a quarante ans. Des recherches poussées, telles que celles de l'Université de Harvard, étudient la biomécanique de la course à pied et les incidences du type de foulée. Ces travaux ont été publiés dans le magazine nature par Bramble et Lieberman en 2004.

Nos capacités de course d'endurance ont probablement évoluées de manière à permettre à nos ancêtres d'engager dans le chasse de persistance bien avant les inventions relativement récentes de technologies de projectiles utilisées pour chasser. Un certain nombre de nos caractéristiques musculo-squelétiques tendent à confirmer cette hypothèse.

Courir pieds nus

Courir pieds nus demande un temps d'adaptation non négligeable, de la persévérance mais surtout de la prudence pour ne pas surmener ses pieds, atrophiés par les chaussures qui empêchent la trentaine d'os et la centaines de muscles et autres tendons du pied de jouer leur rôle, ni ses mollets et tendons d'Achille qui n'ont pas l'habitude de soutenir le poids et amortir les chocs lorsque la foulée atterri sur les talons.

Un extrait :

"He turned and trotted back down. "Okay, man, lesson one. Get right behind me." He started to jog, more slowly this time, and I tried to copy everything he did. My arms floated until my hands were rib-high; my stride chopped down to pitty-pat steps; my back straightened so much I could almost hear the vertebrae creaking.
"Don't fight the trail," Caballo called back over his shoulder. "Take what it gives you. If you have a choice between one step or two between rocks, take three." Caballo has spent so many years navigating the trails, he's even nicknamed the stones beneath his feet: some are ayudantes, the helpers which let you spring forward with power; some others are "tricksters," which look like ayudantes but roll treacherously at takeoff; and some are chingoncitos, little bastards just dying to lay you out.
"Lesson two," Caballo called. "Think Easy, Light, Smooth, and Fast. You start with easy, because if that's all you get, that's not so bad. Then work on light. Make it effortless, like you don't give a shit how high the hill is or how far you've got to go. When you've practiced that so long that you forget you're practicing, you work on making it smooooooth. You won't have to worry about the last one - you get those three, and you'll be fast."
I kept my eyes on Caballo's sandaled feet, trying to duplicate his odd, sort of tippy-toeing steps. I had my head down so long, I didn't notice at first that we'd left the forest."

Il me reste plus que jamais à continuer ma conversion vers la course à pied en chaussures minimalistes, à mettre en pratique les conseils pour réussir ce changement - dont les conseils de démarrage de Barefoot Ted - et à prendre vraiment plaisir à courir en laissant mon iPod à la maison.

Ma note : 10 / 10 !

Après de nombreuses semaines sans lecture, j'ai acheté le troisième tome de la série Autre Monde de Maxime Chattam. On retrouve dans ce troisième volet, que j'ai dévoré aussi vite que les deux premiers, la suite des aventures de Matt, Tobias et Ambre.

Le décor de cet autre-monde ayant été posé dans les deux premiers volets de la trilogie, ce troisième volet reconte la guerre entre les Pans et les Cyniks. Les Pans se servent des pouvoirs liés à leur altération qu'ils ont appris à maitriser et dont ils savent décupler la puissance grâce à Ambre. Les Cyniks se servent de leur nombre, de leur force et des Gloutons. Ambre découvre au moins en partie la signification du Grand Plan dessiné sur son corps avec ses grains de beauté.

Un extrait :

"Alors Ambre s'écarta dans la pénombre et se déshabilla complètement. Elle frissonna dans la fraîcheur de la tour, la torche éclairait plus qu'elle ne réchauffait.
Elle se tourna face au Testament de roche, et face à Matt, la gorge serrée, le pouls palpitant à la naissance de son cou.
A sa grande surprise, Matt aussi s'était déshabillé. Il se tenait nu, de l'autre côté de la table en lave.
- Il n'y a pas de raison, dit-il doucement, je t'accompagne jusqu'au bout.
Ambre plongea son regard dans le sien. Ils étaient pareillement vulnérables, et elle se sentit moins mal à l'aise, peu à peu, elle baissa les bras qui cachaient sa poitrine.
- Je... Je suis prête, je crois.
Elle vint s'allonger sur la pierre glacée qui la fit trembler. Matt l'aida à se positionner pour que son nombril soit juste au-dessus de l'étoile. Le contact de leurs peaux réveilla des sensations agréables et réchauffa Ambre.
- J'ai la tête du bon côté ? demanda-t-elle.
Matt examina l'ensemble. Il se concentra sur sa tâche, s'efforçant de la toucher le moins possible.
- Oui, dans l'autre sens, tes épaules dépasseraient. C'est bon.
- Maintenant, il faut que tu examines mes grains de beauté. Je... je suis désolée, Matt, je ne peux pas y arriver en restant allongée et comparer avec la carte...
- Je m'en occupe, ne bouge pas.
Il posa un genou sur la table pour mieux se pencher au-dessus d'elle et baissa les yeux sur son corps."

Ma note : 8 / 10 - j'ai trouvé la fin un peu rapide.